La liste des erreurs que les expatriés font quand ils déménagent dans un nouveau pays, tel que l’Italie, est assez longue. Et, bien qu’il soit dit que les gens apprennent de leurs erreurs, trop souvent cela se fait dans la douleur. Naturellement, le meilleur moyen d’apprendre sans douleur de ses erreurs est d’apprendre des erreurs des autres. A Gate-Away.com, nous avons regroupé un échantillon des erreurs les plus courantes commises par des expatriés sur la route de la Dolce Vita.
Certaines erreurs concernent la logistique pure et dure, alors que d’autres relèvent de l’aspect émotionnel de ce que peut et doit être une grande aventure. Rappelez-vous, de nombreux problèmes potentiels peuvent être abordés de manière préventive, en faisant les recherches nécessaires, et en faisant des vérifications préalables.
Erreur n°1 – Ne pas apprendre l’italien
La langue italienne est l’expression vocale de l’âme italienne, passer à côté de la beauté lyrique du langage doit être une grande perte. Et après tout, le meilleur moyen pour dire « dolce vita » est de le faire en italien.
Personne n’a besoin d’être professeur de linguistique pour apprendre les bases de l’italien. Et apprendre au moins quelques rudiments d’italien contribuera grandement à mieux apprécier et à profiter plus pleinement des plaisirs de la vie à l’italienne. Pour des questions pratiques, des connaissances utiles en italien permettent aux gens de rester maîtres de leurs vies, de gérer leurs finances. Cela leur évite d’être constamment perdus, et leur permet bien sûr, de ne commander du Lardo di Colonnata que s’ils ont vraiment envie de manger du lard fumé pour le dîner.
Erreur n°2 – S’isoler
A moins de vous entraîner pour devenir moine, la seule chose à faire avec l’isolement est de l’éviter. La vie en Italie est une chose qui doit être apprivoisée, pas quelque chose dont il faut avoir peur. Vous êtes à Rome maintenant, ou peut-être en Toscane ou à Ischia ou dans les Pouilles, donc faites comme les gens du pays, ce n’est pas difficile. Les Italiens sont un peuple diversifié et charmant, et il y a toujours de nouvelles expériences à faire. Il y a des représentations, des célébrations, des expositions, des festivals et plein d’autres évènements où aller en permanence en Italie, et vous êtes invités à tout ! Le merveilleux peuple italien est content de partager les informations, les connaissances, les recettes et les conseils. C’est un autre aspect du concept de « la dolce vita » : vous devez la vivre pour l’aimer. Ne pas vous plaindre, rester connecté avec votre nouvelle culture et vous faire de nouveaux amis italiens !
Erreur n°3 – Comparer en permanence les cultures
Les gens qui ont du mal à s’adapter en Italie semblent tous être tombés dans le même piège : ils gâchent beaucoup de temps et d’énergie à comparer avec leur vie « d’avant ». La vie en Italie est différente de celle qu’elle était en Angleterre, en Allemagne ou aux États-Unis, et vous pouvez réarranger les pays dans n’importe quel ordre, vous ferez toujours le même constat. « Différent » ne veut pas dire mieux ou pire, ça veut dire « différent ». Beaucoup d’expats emportent leur culture natale avec eux quand ils arrivent en Italie (exemple le « Chiantishire »), mais ils ont aussi fusionné avec le mode de vie italien, en adaptant, en partageant et, au final, en améliorant leurs propres vies. L’Italie est toujours un des carrefours majeurs de la Civilisation.
Erreur n°4 – des attentes trop élevées
« On verra bien ». L’Italie est plus susceptible de changer les nouveaux arrivants que les nouveaux arrivants le sont de changer l’Italie, donc l’idée est « de se laisser porter » et d’ « apprendre à vivre » d’une nouvelle manière. Cela prend du temps de prendre le rythme et l’allure d’une nouvelle communauté. Oui, vous êtes un immigrant, mais vous êtes aussi un résident, et votre maison c’est l’Italie où vous vivez maintenant.
S’expatrier en Italie est un projet énorme, mais pas une perspective si intimidante, s’il a été préparé en amont, et si les personnes sont ouvertes à l’accueil qu’elles recevront dans leur pays d’adoption.